Le Dolmen de Bagneux

SOMMAIRE

    Sommaire

    La Maison de Saumur et ses chambres d’hôtes

    Depuis la Maison de Saumur, maison d’hôtes labellisée Gites de France City Break Premium, située dans le quartier historique de l’Ecole de Cavalerie, non loin du coeur de ville de Saumur, vous pourrez facilement aller visiter le dolmen de Bagneux.

    Le soir venu, si vous préférez vous retrouver à proximité des animations et des festivités d’une ville à taille humaine mais aussi des bords de Loire, de ses restaurants et de ses commerces de proximité, la Maison de Saumur saura répondre à vos attentes.

    Vous pourrez alors venir vous reposer dans une de ses chambres d’hôtes de charme dans la tranquilité et la sérénité de la Maison de Saumur.

    La situation du dolmen de Bagneux

    Le dolmen de Bagneux se situe au 56 rue du Dolmen à Bagneux, 49400 Saumur –

    – Lat. 47.24324° Long. -0.09445°

    – A 2,3 km de la Maison de Saumur soit à 7 minutes environ en voiture, à 10 mn en vélo ou à 30 minutes  à pied.

    La visite du dolmen de Bagneux

    Le Dolmen de Bagneux est ouvert toute l’année et  :

    • En juin, du 2 au 3 : tous les jours de 9h à 19h sauf le mercredi
    • du 01/07 au 31/08 : tous les jours de 9h à 19h
    • du 01/09 au 31/12 : tous les jours de 9h à 19h sauf le mercredi

    Possibilité de  visites commentées, réservez au :  02 41 52 23 02 – Le tarif est de 4 € par personne.

    Présentation du dolmen de Bagneux

    Le dolmen de Bagneux

    Ambiance 

    Ne vous attendez pas à retrouver ce dolmen dans son environnement d’il y a 5000 ans ! Le dolmen de Bagneux est bien au XXI siècle, tristement « enfermé » dans la cour d’une maison qui fait aussi office de café, entre un garage et une aire pour enfants. Heureusement quelques arbres essayent de créer une ambiance forestière, essayent !

     Dans une salle communiquant avec le café,  quelques panneaux  et classeurs vieillissants essayent d’apporter des données scientifiques concernant ce mégalithe.

    Description du dolmen de Bagneux

    Datant du néolithique, le dolmen de Bagneux est de type Angevin.  Il a donc  plus de 5000 ans. Il est un des plus majestueux monuments mégalithiques avec ses 15 dalles pesant plus de 500 tonnes.

    Selon la définition du docteur   Michel Gruet, le dolmen de type angevin est « une  chambre rectangulaire large précédée d’un portique étroit et plus bas ».  Le portique, précédant la chambre rectangulaire,  est l’élément le plus caractéristique de ce type de dolmen. Il est généralement formé de deux supports soutenant une dalle horizontale unique.

    Le dolmen de Bagneux possède huit montants formant deux rangées parallèles et une dalle de fond, qui dessinent un rectangle régulier. Trois immenses tables et une plus petite, recouvrent ce dolmen.

    Ses dimensions 

    Le dolmen de Bagneux mesure plus de 23m de long, la chambre principale plus de 18m. Elle détient les records de grandeur et de régularité : sa surface est de 90 m2 et son volume de 200 m3.

    Il s’agit d’un monument funéraire qui accueillait les sépultures d’hommes préhistoriques.

    Ses caractéristiques 

    Les pierres  du  dolmen de Bagneux sont en grès et l’entrée du dolmen s’oriente vers le Sud-Est, comme la quasi-totalité des dolmens d’Anjou.

    En 1853,  Prosper Mérimée  classe  le dolmen de Bagneux comme  monument historique.

    Le dolmen de Bagneux

    Quelques définitions explicatives 

    Menhir et dolmen sont tous les deux des mégalithes, des constructions à base de grandes pierres, datant de  différentes époques de la préhistoire et de l’histoire.

    Le mot « mégalithe » vient du grec mega, qui signifie « grand », et litho, « pierre », ce terme englobe les blocs de pierre massifs que l’on rencontre partout sur la planète, de l’Afrique à l’Amérique du Sud, en passant par l’Europe. Il regroupe les menhirs, dolmens, cromlechs, hypogées et autres alignements.

    Le Menhir

    Le terme menhir – ou monolithe – vient du breton signifiant « longue pierre ».  Plus précisément des termes men (pierre) et hir (long). Ainsi le menhir est un bloc de pierre, taillé ou brut, de petite ou de grande taille, disposé verticalement, de manière isolée ou en groupe. Le menhir avait généralement pour vocation de servir de repère. Il peut marquer l’entrée d’un dolmen, une direction ou une frontière.

    Rendue populaire par la bande dessinée Astérix le Gaulois, cette roche  à la verticale dans le sol  mesurait  jusqu’à 22 mètres de haut.

    Carnac, les alignements

    Ne pas confondre le dolmen qui est horizontal et le menhir qui est vertical.

    Le Dolmen

    Le terme dolmen vient aussi du breton : toal (table) et men (pierre), soit table en pierre. Plusieurs grosses pierres composaient sa structure, les unes à la verticale,  les autres à l’horizontale. L’ensemble forme une pièce qui ressemble à une table plus ou moins grande. Originellement, de la terre recouvrait les dolmens . L’ensemble formait un  tumulus et constituait des sépultures pour des personnages importants.

    Le dolmen de Bagneux

    Les Cromlechs

    Ce sont des enceintes  de pierres verticales, formant un cercle comme le célèbre cercle de Stonehenge

    Le cercle de Stonehenge

    Quelques repères historiques 

    – 4,5 milliards d’années : L’histoire de notre planète  commença il y a 4,5 milliards d’années.

    – 7 millions d’années : Les premiers hominidés apparaissent sur la terre.   Le plus ancien hominidé, Sahelanthropus tchadensis, vivait dans ce qui est l’actuel Tchad. Son surnom de Toumaï  signifie  « Espoir de vie » dans un dialecte tchadien !

    Pour l’instant, nous connaissons une quinzaine d’espèces d’hominidés.

    Préhistoire (Paléolithique)

    –  3 millions d’années : début de la préhistoire et de l’activité humaine sur la terre. La préhistoire s’étend du paléolithique ou « âge de la pierre ancienne » puis au mésolithique et enfin au néolithique qui correspond à l’apparition de l’agriculture et de l’élevage.

               Paléolithique               –               Mésolithique                     –           Néolithique

    La préhistoire s’arrêtera à l’apparition de l’écriture en -3300 ans

    – 200 000 ans : apparition de l’homo sapiens, c’est à dire vous et moi sur la terre, soit pendant le paléolithique

    Depuis cette époque, des espèces d’hominidés disparaissent.  Nous sommes maintenant sur Terre les seuls représentants de l’espèce humaine …

    –  12 000 ans : fin de la période paléolithique

    Préhistoire (Mésolithique)

    – 11 700 ans : début de la période mésolithique au Proche Orient. Au Mésolithique, les hommes s’adaptent au brusque réchauffement climatique du début de notre actuelle période interglaciaire vers -9600. Ils conservent un mode de vie basé sur la chasse, la pêche et la cueillette.

    – 9 700 ans : début de la période mésolithique sue le territoire de l’Europe actuelle.  Le Mésolithique se  caractérise par un certain nombre de changements comportementaux des groupes humains. Certains de ces changements (réduction des territoires de chasse, développement de l’arc…) résultent des modifications du milieu dues au réchauffement climatique post-glaciaire (reconquête forestière, disparition des grands herbivores migrateurs des steppes tels que le mammouth et le renne au profit des herbivores forestiers tels le cerf, sanglier, chevreuil ou du petit gibier). D’autres semblent liés aux dynamiques internes d’évolution des groupes humains, par exemple les bouleversements dans les représentations artistiques et symboliques.

    Préhistoire (Néolithique) 

    – 6000 ans : apparition du néolithique sur les territoires de la France actuelle.

     Le Néolithique ou « âge de la pierre nouvelle » est toutefois un phénomène progressif, survenu à des dates différentes selon les régions. Le Néolithique débute au Proche-Orient vers 8500 ans avant J.C. dans le Croissant Fertile et atteint la Grèce vers 6500 avant J. C. Il commence en Chine un peu plus tard, vers 6 000 ans av. J.-C. Le Néolithique prend fin avec l’apparition de la métallurgie. 

    Entre – 6000 et – 2200 ans  avant notre ère sur les terres de la future France, apparaissent les premières sociétés de paysans et donc l’abandon du mode de vie nomade, l’utilisation de la céramique et le polissage de certains outils en pierre tels que les haches.

    – 5000 ans : Edification du dolmen de Bagneux,  soit pendant le néolithique.

    3300 ans : apparition de l’écriture en Mésopotamie. La préhistoire est la  période de l’histoire humaine qui a précédé l’apparition de l’écriture.

    Protohistoire – âge du bronze

    – 2200 ans : fin du néolithique et début de la « protohistoire ou âge des métaux » avec tout d’abord, l’âge du Bronze, étape importante dans l’évolution des sociétés européennes sur le plan technologique mais aussi social.  Usage de la métallurgie du bronze, alliage de cuivre et d’étain.

    Protohistoire – âge du fer

    – 800 ans :   L’âge du fer, qui correspond à la seconde partie de la Protohistoire, s’étend de 800 avant notre ère à la fin du 1er siècle de notre ère.

    Durant toute cette époque,  des populations possédant l’écriture, les Grecs et les Romains,  se déplacent sur  les territoires correspondant à la France actuelle. Mais, les peuples habitant ces régions, les Celtes, les Gaulois, les Ibères … écrivent peu ou pas du tout. L’essentiel de nos connaissances sur ces groupes humains proviendra de l’archéologie.

    Antiquité 

    – 520 ans : Antiquité. La civilisation romaine, qui se déroule sur 12 siècles en Italie du VIIIème siècle avant notre ère au Véme siècle après Jésus Christ. Elle s’étend hors d’Italie dès les IIIème et IIème siècle avant notre ère.

    En -120,  la province romaine de Transalpine, s’étend  au sud de la France actuelle.

    En -52, César conquiert la Gaule.

    Moyen Age 

    – 500 ans : le Moyen Age. Il s’étend sur plus de 1000 ans. Selon les historiens des textes il commence en 476 ou en 496, date de baptême de Clovis. Il se termine en 1453 à la fin de l’empire romain d’Orient ou en 1492 date de l’arrivée de Christophe Colomb sur le continent américain.

    Les fonctions des menhirs et des dolmens 

    Contrairement à une idée reçue, les dolmens ne datent pas de l’ère gauloise, mais remontent au néolithique, c’est-à-dire à une période de la Préhistoire comprise entre 5000 et 2200 av. J.-C. À cette époque, les chasseurs-cueilleurs nomades cessent de se déplacer et établissent des camps temporaires. Peu à peu, ils se sédentarisent pour devenir des agriculteurs.  

    On assiste à une évolution du mode de vie des populations, qui s’effectue différemment selon les régions du monde. Outre la domestication des plantes, les hommes et les femmes s’emploient à créer des foyers autour desquels s’organise la communauté. Les techniques progressent et on utilise la force de traction des animaux pour l’exploitation des terres et l’aménagement du territoire. 

    Les diverses fouilles autour des dolmens et des monolithes permettent de mettre à jour des outils, de la vaisselle et des objets antiques, qui donnent une idée du quotidien des hommes préhistoriques. Le musée de Carnac dévoile aujourd’hui une vaste collection, qui illustre les mystères de 450 000 d’histoire. 

    Les mégalithes constituent un des apports les plus visibles en Europe, à cette époque. De la Bretagne à l’Ardèche, en passant par le Poitou, les Causses et le Languedoc, des hommes érigent dolmens, menhirs, cromlechs et alignements. Quelques autres départements français comptent des monolithes sur leur territoire, mais en nombre bien moins conséquent. 

    Des monuments funéraires ?

    Les dolmens pourraient être des monuments funéraires, c’est l’explication la plus probable.

    Ainsi, on estime que les dolmens formaient des sépultures collectives, ce qui justifierait la présence des ossements humains, retrouvés lors de fouilles archéologiques

    En revanche, le nombre d’os varie très fortement entre les dolmens, conduisant à l’hypothèse que certains de ces édifices pouvaient être réservés à des groupes privilégiés de la communauté, pendant que les personnes moins importantes étaient entassées par centaines dans d’autres tombes. Les tumuli, de leur côté, pouvaient avoir pour but de protéger les caveaux contre les pillages, mais également de montrer avec ostension le caractère sacré des lieux. Les Celtes auraient intégré les dolmens bien plus tard dans des cérémonies religieuses.

    Des endroits sacrificiels ?

    C’est le dernier usage supposé des dolmens. Les druides auraient  érigé ces pierres pour servir de tables sacrificielles. La présence de sillons sur certains dolmens pourrait être expliquée par la nécessité de déverser le sang des personnes et des animaux sacrifiés. Les fragments d’os retrouvés à proximité des pierres viendraient alimenter cette théorie.

    Des calendriers géants ?

    C’est surtout vrai pour les menhirs, dont la disposition alignée ou en cercle laisse supposer qu’elle est en relation avec la rotation du soleil et qu’elle pouvait permettre de créer un calendrier pour une population essentiellement axée sur l’agriculture. Les menhirs pouvaient aussi servir à signaler la présence d’un dolmen ou tout simplement à s’orienter dans l’espace. Autre éventualité, les mégalithes auraient pu être dressés en suivant le cycle des phases lunaires pour calculer la position des astres. 

    Les menhirs, des calendriers géants ?

    Des symboles  religieux ?

    Comme ces communautés paysannes ne savaient pas écrire, il n’existe pas de textes expliquant la fonction précise des monuments. Certains symboles gravés reviennent sur de nombreux monuments : les bâtisseurs de mégalithes partagent les mêmes croyances. Pour le reste, on en est réduit à formuler des hypothèses.

    Les dolmens sont au nombre de 40 000 à 50 000 en Europe. Ce sont plus que de simples tombes : on pense que ce sont aussi des lieux où l’on rendait le culte aux ancêtres.

    Visibles de loin, ils constituent enfin des symboles pour les communautés paysannes qui les ont érigés.

    Les menhirs isolés sont peut-être des idoles de pierre, à l’image d’une divinité (ou d’un chef vénéré comme un dieu après sa mort).

    Les bâtisseurs orientaient  les cromlechs et les alignements  par rapport aux astres pour former des sanctuaires. Ils sont probablement dédiés au culte solaire.

    Les légendes des menhirs et des dolmens

    – La légende de Saint Cornely

    Saint Cornély était pape à Rome. Persécuté par un empereur romain, il quitta la ville accompagné de deux bœufs qui portaient ses bagages et lui servaient de monture, lorsqu’il était fatigué. Poursuivi par les soldats Romains, il s’enfuit à travers la Gaule vers les pays du soleil couchant. Arrivé dans la région Carnacoise, il pense s’arrêter au village du Moustoir où les gens l’ont bien accueilli. Mais entendant une jeune fille blasphémer et insulter sa mère il reprend sa course fugitive.

    Il parvient au sommet d’une colline. Devant lui, l’océan qui lui coupe la route, derrière lui, l’armée de ses poursuivants. Alors, il se retourne et levant la main vers le ciel, il transforme les soldats Romains en pierres.

    A l’endroit où il s’arrêta fut édifiée une église en son honneuret l’on donna le nom de Soudarded Sant Kornely (Soldats de Saint Cornély) à ces longues rangées de menhirs où, dit-on, « les jours de tempête leurs âmes viennent encore rôder ».

    Menhirs et dolmens : leurs légendes !

    – La légende des Korrigans

    La légende des Korrigans raconte que de nombreux êtres du petit peuple ont élu demeure dans les menhirs et dolmens de Carnac. Les « Kérions » ou encore « Korrigans », farceurs mais aussi très riches, grouillaient dans les landes et forêts. D’une force extraordinaire, ils auraient remué toutes les pierres, formant alors les célèbres alignements.

    Comment menhirs et dolmens ont ils été érigés ?

    Le déplacement et l’installation des pierres colossales destinées aux dolmens et aux menhirs constituent un véritable exploit à une époque où les outils et les moyens de transport restent rudimentaires. Pour acheminer les pierres, les constructeurs de mégalithes les plaçaient sur des traîneaux de bois. Ils les déplaçaient ensuite grâce à  des troncs d’arbres.

    Chaque fois qu’ils le pouvaient, ils utilisaient les rivières : les pierres bleues de l’un des cercles de Stonehenge proviennent des monts Prescilly, à plus de 200 km, et sont probablement arrivées par voie fluviale.

    Dresser des blocs de 350 tonnes (comme le menhir de Locmariaquer) sans engin de levage demande une grande ingéniosité et une solide organisation. Les bâtisseurs creusaient probablement des fosses dans lesquelles ils faisaient progressivement basculer chaque bloc à l’aide de cordages et de leviers en bois. Des remblais sont surélevés au fur et à mesure pour soutenir la pierre.

    Installation d’un dolmen

    D’autres mégalithes en Maine et Loire

    Le Dolmen de type Angevin

    Le type architectural le plus répandu dans notre région est celui défini par le docteur Gruet, sous le nom de dolmen à portique ou dolmen Angevin. Le dolmen de Bagneux en est un bel exemple.

    Sa description est la suivante :

    « Chambre rectangulaire large précédée d’un portique étroit et plus bas » Le portique, précédant la chambre rectangulaire est l’élément le plus caractéristique de ce type de dolmen. Il est généralement formé de deux supports soutenant une dalle horizontale unique.

    Lorsque le monument possède plusieurs dalles de recouvrement présentant des différences de hauteur, l’élévation est toujours décroissante vers l’entrée. L’entrée est le plus souvent orientée au Sud-Est. Selon le docteur Gruet, un tumulus recouvrait certainement ces dolmens.

    Leur nombre 

    Dans le département de Maine-et-Loire, il existe encore 73 menhirs debout, plus 13 dorénavant couchés, ainsi que 42 détruits mais attestés.

    Pour les dolmens, 50 sont encore relativement en bon état, 19 plus ou moins dégradés, et 21 disparus. Si on y ajoute les éventuels menhirs disparus dont la trace n’est conservée que par toponymie, on arrive aux alentours de 160 menhirs. Le Maine-et-Loire se place au vingtième rang des départements français pour le nombre de menhirs.

    Bon nombre de mégalithes ont néanmoins été détruits, servant le plus souvent à la construction des routes.

    En 1836, Prosper Mérimée, qui venait d’être nommé au poste nouvellement créé d’Inspecteur général des Monuments historiques, s’en était vivement ému. D’après l’inventaire, 42 menhirs et 21 dolmens connus de manière sûre par des documents divers auraient ainsi disparu.

    Leur répartition 

    La répartition des monuments mégalithiques ne se présente pas de manière homogène sur l’ensemble du département. La région des Mauges par exemple, est vierge de tout dolmen. Ainsi que la rive droite de la Loire, entre Angers et Tours, à l’époque  plus sujette aux crues du grand fleuve et ce  pendant des millénaires.

    En revanche, deux zones géographiques présentent une plus forte densité : le Saumurois au sud de la Loire, d’une part, et le Baugeois d’autre part.

    Cela s’explique vraisemblablement par l’abondance de matériaux de construction (grès).

    Cependant, le nombre de dolmens, surtout en Saumurois et leur relatif éloignement les uns des autres, ne permet pas d’envisager la présence d’une nécropole.

     Dolmens et Menhirs non loin de Saumur 

    A Distré, le dolmen dit « Pierre Couverte de la Vacherie »

    A Distré au sud de Saumur, le dolmen « Pierre couverte de la Vacherie » C’est un parfait dolmen du type angevin avec son portique. La table de couverture du portique et les parois  (orthostate ) de la chambre sépulcrale sont tombés au sol

    Le dolmen de la Vacherie à Distré

    Monument historique en 1976. Sa Position : 47° 13′ 00″ N, 0° 06′ 25″ O

    Mais aussi

    A Montreuil Bellay, le menhir de la Pierre de Lenay

    Menhir sur la commune de Montreuil Bellay, entre la D347 et le Thouet. Classé Monument Historique en 1911.

    Sa position : 47° 07′ 18″ N, 0° 09′ 55″ O

    A Saint Hilaire Saint Florent, le dolmen du Bois du Feu

    Dolmen à Saint Hilaire Saint Florent, rue Michel Detroyat. Appelé aussi « Petite Pierre  Couverte ».

    Il dispose de deux chambres séparées par un dalle verticale qui a servi de polissoir (un rainure et une cuvette). Chaque chambre est couverte par une dalle.Ce dolmen servit longtemps  d’habitation. 

    Sa position : 47° 16′ 01″ nord, 0° 07′ 30″ ouest

    Aux Ulmes, le dolmen dit  » Pierre Couverte du Mousseau »

    Ce dolmen est pratiquement sous terre et recouvert de deux imposantes tables de couverture dont une est en partie brisée. Un  morceau est tombé à plat sur le sol, l’autre est resté sur champ. La chambre sépulcrale est orientée au nord-est. Deux orthostates (parois) transversales  divisent l’espace intérieur en trois compartiments.

    Sa position : 47° 13′ 18″ nord, 0° 10′ 17″ ouest, route de Rou, des tilleuls, aux Ulmes.

    Monument historique depuis 1984.

    La Pierre Couverte du Mousseau, aux Ulmes

    A Gennes -Val-de-Loire, commune d’intégration depuis 2016

    Gennes-Val-de-Loire et ses communes déléguées,  concentre la plus forte densité de mégalithes de tout le département du Maine et Loire

    A Gennes, le dolmen d’Avort

    Dolmen situé sur la D70 à Gennes, route de Louerre.

    Dolmen de type Angevin, avec une seule dalle de couverture. Elle est brisée du côté sud-ouest où un des deux supports est également fracturé, alors que du côté nord-est un seul montant est visible. L’entrée à portique rétrécie n’est plus couverte.

    De multiples et curieuses légendes s’attachent à la fontaine proche.

    A Gennes, le dolmen d’Avort
    A Gennes, le menhir du Moulin Hilaire 

    Vous pourrez le trouver à 1,5 km de Gennes,  au bord de la route de Coutures, lieu dit « Les Pelouses », sur la D751.

    Appelé aussi menhir du Bois Gilbert ou Pierre Longue, il date du néolithique. Ce menhir est constitué d’une dalle de grès de forme rectangulaire, d’origine locale. Sa hauteur est de 3m25 et sa largeur de 1m50. Son épaisseur mesure 70cm à la base. Il est orienté à 127° du Nord géographique.

    Sa position : 47° 20′ 42″ nord, 0° 14′ 55″ ouest

     Des silex taillés ont été retrouvés aux alentours.

    Devenu monument historique en 1982.

     

    Le menhir du Moulin Hilaire
    A proximité du village de Gennes, le Dolmen de la Madeleine

    A 1200 mètres seulement du village de Gennes sur la route de Doué la Fontaine, à gauche.  Ses coordonnées:   47°.33′.17″ Nord, 0°.23’49 » Ouest                                    

    Edifié avec des dalles de grès à sabals durant la période du néolithique, environ 5000 à 2000 ans avant Jésus Christ,  cet imposant édifice couvre une surface de près de 80 m². La hauteur moyenne sous dalle est de 2,70m.

    Malgré la disparition de son portique, ce dolmen est l’un des plus vastes du territoire avec sa chambre mesurant 15 mètres de long. Un des plus beaux par sa taille et la grandeur des dalles de grès. La ferme voisine l’utilisa en construisant un four en pierre de tuffeau à l’intérieur et en agrandissant   l’entrée côté Est, en creusant le sol pour  remiser les charrettes. Reste d’un chambranle de porte en pierre côté Ouest.

    En 1940, Michel Gruet a pu observer dans les déblais rejetés à l’extérieur de la chambre la présence de nombreux ossements humains et retrouver quelques silex taillés aux alentours.

    Le site est classé depuis 1930.

    La Pierre Couverte de la Madeleine
    A proximité du village de Gennes, le Dolmen de la Pagerie

    De Gennes prendre la route de Louerre  puis face à l’usine de parpaing GUERIN,  suivre la petite route, sur la droite,  sur 6OO mètres.

    C’est un monumental dolmen de type angevin à portique. Il mesure 10,5 m de long pour 5 m de large en intérieur. La chambre est délimitée par une unique dalle de chevet, deux orthostates côté sud et un seul côté nord. Elle est recouverte de deux tables de couverture, dont une est inclinée jusqu’au sol. L’entrée est encadrée par deux dalles. Le portique dispose encore de sa table de couverture de forme carrée, inclinée au nord. Toutes les dalles sont en grès.

    Un particularité  naturelle ressemblant à une tête de bovidé et un œil gravé sont visibles sur l’un des piliers d’entrée.

    Lors des fouilles menées en 1897, on retrouva un squelette  à l’intérieur de la chambre, sans aucun mobilier d’accompagnement. Il pourrait s’agir d’une inhumation bien postérieure à l’édification de l’édifice même si trois éclats de silex, conservés au musée d’Angers, datent de l’époque du monument.

    Le Dolmen de la Pagerie
    A proximité du village de Bouchet, le menhir du tertre de Bouchet

    Du village de Bouchet , emprunter le chemin de Bouchet à Saint Georges des 7 Voies, gravir le côteau et sur le plat, prendre un chemin de traverse sur la droite sur 2OO m environ.

    Ce menhir se nomme  aussi « Pierre Longue du Bouchet ». C’est une belle dalle triangulaire effilée de 3m60 de haut Grand axe orienté Est-Ouest.

    Ses coordonnées : 47°33’80″Nord,  0°.26’4″Ouest 

    A proximité du village de Bouchet, le dolmen de la Forêt

    En continuant vers l’Ouest la petite route précédente on arrive 900 m plus loin au dolmen de la Forêt. Ses coordonnées : N47.34256 W0.27388

    Ce dolmen a aussi pour nom : « la Pierre Couverte »,  il  est de type angevin court, un des mieux conservés.  Une dalle intérieure, avec un trou de 12cm au ras du sol, sépare deux chambres.  La dalle supérieure du portique a glissé en arrière.

    Dolmen de la Forêt ou de la Pierre Couverte
      A Saint Georges des 7 voies, le menhir de Nidevelle

    Menhir à Saint Georges des 7 voies – Au Sale Village sur la route de Gennes-Couture, tourner à gauche, à 200 m, chemin de la Perrotrie.

    Le menhir de Nidevelle, appelé aussi Pierre Longue de Sale Village ou Pierre qui Pousse, est un menhir situé à Saint Georges des 7 Voies.

    Sa forme est celle d’un prisme rectangulaire en grès de 5,50 mètres de hauteur, légèrement effilé au sommet. Son grand axe est orienté au nord. 

    Son nom de Pierre qui Pousse pourrait évoquer des pratiques de friction sexuelle qui s’y déroulaient. Selon la tradition, Gargantua, qui fauchait du blé, s’arrêta pour vider ses bottes du sable qui s’y était accumulé, et créa ainsi les deux coteaux qui s’étendent de part et d’autre du hameau de Sale Village. A cette occasion, sa pierre à aiguiser tomba et se planta dans le sol. 

    Le menhir de Nidevelle
    A proximité du Thoureil, le dolmen de la Bajoulière    

    Il  se situe à Saint Remy la Varenne. Du Thoureil, prendre la route de St Georges, continuer sur 500 mètres.  Tourner alors  à droite au calvaire et continuer sur 1100 m.

    De type angevin carré, la dalle de couverture mesure plus 7 m de chaque côté avec une épaisseur atteignant 70 à 90 cm (poids estimé : 32 tonnes !). D’un seul tenant à l’origine,  quatre morceaux constituent la dalle aujourd’hui   : effondrement des suppports intérieurs selon les archéologues,  les agriculteurs du lieu prétendent que la foudre est à l’origine de la rupture. Ce monument servait de chapelle au XIIè siècle. Le docteur Gruet fouilla ce dolmen et on entreprit  une restauration intérieure de la chambre et du portique.

    Le dolmen de la Bajoulière
    A proximité du Thoureil, la Pierre Longue de Nezan

    Menhir, situé au Thoureil.

    Une large dalle pointue constitue le menhir. Aujourd’hui, elle s’incline  fortement  vers le nord. Dans sa plus grande longueur, elle mesure 2,85 mètres pour une largeur de 1,65 mètres et une épaisseur de 0,55 m.     Ses coordonnées : 47° 22′ 03″ Nord, 0° 17′ 15″ Ouest

    Au Thoureil, le menhir de la Filoussière

     Ce menhir est situé au Thoureil. Ses coordonnées : 47° 22′ 34″ Nord, 0° 16′ 50″ Ouest

    Magnifique dalle de grès à sabals de 4m80 de haut, très large (3m83 et relativement mince (0,50  0m60) orienté plein Nord géographique.

    Le menhir de la Filoussière
    Au Thoureil, l’alignement de la butte aux Loups

    Alignement de menhirs sur le Thoureil . Du  village du Thoureil, suivre sur 500 m la route de Saint Georges, puis tourner à droite à la croix. Enfin, immédiatement avant la maison de St Gondon, suivre un sentier sur la gauche.

    Série de 7 menhirs dont le dernier est LA PIERRE DE NEZAN (voir ci-dessus).

    A 98 mètres du premier menhir (situé près de la côte 81), se trouvent  deux  petits menhirs (267° au Nord géographique) à 1m74 l’un de l’autre. Le  plus haut mesure 1m68. On trouve ensuite le 4è menhir  en inclinaison  comme La Pierre de Nezan. Il devint un dolmen par adjonction de pierres. Des menhirs suivants, le 6ème repose latéralement sur le chant (2m65 de long). Il se situe  à 245m de la Pierre de Nézan, dernier élément connu de l’alignement. Il n’est pas possible de visiter cet ensemble, car il se trouve sur un domaine privé.

    Au Thoureil, le Menhir et les Dolmens des Varennes de Cumeray

    Quitter le Thoureil par la D 156, puis à  1500 mètres, sur la gauche, prendre un chemin rural pendant 120 mètres. Les coordonnées du menhir : 47° 21′ 47″ Nord, 0° 16′ 43″ Ouest.

    Le Menhir : une dalle en grès de 3,30 m. de hauteur et 2,46 m. de largeur à la base, d’une épaisseur d’environ 0,65 mètre. 

    On peut observer deux tumuli très plats à peu de distance au nord-est. Dans le premier, on découvrit des cercles concentriques en pierres. Des rayons reliaient ces cercles. Le second tumulus contenait une grande dalle couchée.

    Une petite dalle en grès de 1,20 mètre de hauteur,  à environ 81 mètres plus à l’est correspond peut-être à un petit menhir appartenant à l’ensemble mégalithique constitué par le menhir des Varennes de Cumeray et les deux dolmens voisins. Son authenticité demeure cependant douteuse.

    Le menhir des Varennes de Cumeray

    Les dolmens des Varennes de Cumeray. Le plus grand des deux est aussi appelé les Pierres cabrées.  Quitter le Thoureil par la rue de la Saulnerie puis la  D 156 pendant 1500 mètres environ.  Prendre alors à gauche un chemin rural ‘Cumeray’ sur 300 mètres, pour arriver aux dolmens. Les coordonnées :  47° 36′ 25″ Nord,  0° 27′ 76″ Ouest

    Les Pierres cabrées

    L’orientation du dolmen a pour azimut 150°. La plus grande dalle est  en deux morceaux, une table de couverture est elle, en trois morceaux, un autre orthostate a basculé à l’intérieur de la chambre et la dalle de chevet s’est effondrée. La chambre formait un plan octogonal. Un portique ou un court couloir très bas dont les éléments sont encore visibles, précédait la chambre. Toutes les dalles sont en grès.

    On remania et réutilisa tardivement l’édifice  comme en atteste la présence de tuiles romaines dans le cairn.

    Le Petit dolmen

    Il se situe à environ 30 mètres à l’ouest du précédent. Désormais totalement en ruine, seules quatre dalles sont encore visibles. Selon Godard Faultrier, il était encore intact vers 1832.

    Les dolmens des Varennes de Cumeray

    La Maison de Saumur

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